A la rencontre de Monseigneur Emmanuel Delmas, évêque d’Angers

Un membre de notre équipe com a eu la chance de rencontrer Monseigneur Delmas autour du questionnaire de Proust dont nous venons de célébrer le 100ème anniversaire de la mort.
Chacun connaît le rôle d’un évêque : il est le chef catholique de son diocèse, nommé par le Pape. Il anime la vie de l’église. En Maine et Loire, notre évêque depuis 2008 est Emmanuel Delmas, médecin de formation et chancelier de l’université catholique de l’ouest.
Mais, connaît-on l’homme privé ? c’est avec ce fameux questionnaire qui alterne questions légères et profondes, que nous avons cherché à le découvrir.
C’est un homme simple et discret qui nous a accueilli dans un petit salon de l’évêché sobrement meublé mais chaleureux.

votre couleur préférée ?

Mgr D : le jaune orangé, elle évoque la lumière, la chaleur, la vie

votre auteur préféré ?

Mgr D : Bien sûr, il y en a beaucoup mais j’aime beaucoup Hergé ou plutôt son héros, Tintin. Le dessin est simple, les lignes pures et les histoires toujours très saines avec de l’aventure et du suspens ; Tintin est généreux, courageux, intelligent et intuitif, de très belles qualités.

Quel serait votre plus grand malheur ?

Mgr D : ne pas respecter ce que Dieu a mis en moi, ce qu’il attend de moi ; nier celui que je suis profondément grâce à Lui.

Vos compositeurs préférés ?

Mgr D : J’aime énormément Mozart, toute sa musique ; à ce titre, j’ai beaucoup apprécié le film Amadeus (NDLR :de Milos Forman) qui montre la variété de sa créativité.
J’aime aussi le Cantique des créatures interprété par Angelo Branduardi ; il a mis en musique la magnifique prière de Saint François d’Assise et c’est très beau.

La réforme que vous estimez le plus ?

Mgr D : sans hésiter, l’abolition de la peine de mort

votre occupation préférée ?

Mgr D : j’ai un emploi du temps très chargé, je me déplace beaucoup dans le cadre de mes missions épiscopales, aussi, j’aime avoir des temps de silence dans la journée, quand je peux. Mais j’apprécie aussi de regarder un beau documentaire, de lire et la politique m’intéresse beaucoup.

Pour quelle faute auriez-vous le plus d’indulgence ?

Mgr D : il n’y a pas de faute qui ne soit pas pardonnable si celui qui l’a commise se repend et regrette.

Votre devise ?

Mgr D : j’ai longtemps été recteur du sanctuaire de Notre Dame de Rocamadour dont la devise est « Firma spes ut rupes » ( l’Espérance ferme comme le rocher). Chaque évêque, à sa nomination doit choisir une devise, j’ai donc tout naturellement choisi celle de Rocamadour.

Malgré un agenda ultra chargé, c’est un homme très abordable qui s’est aimablement prêté au jeu du questionnaire de Proust et nous permet ainsi de mieux vous le faire connaître.