Le témoignage d’une amie de la paroisse

Télétravail – la nouveauté du confinement
Je suis salariée en île de France, cadre. Je suis ce qu’on appelle joliment dans les administrations, un pendulaire c’est-à-dire que je vais en voiture au travail le matin en 45 minute et je rentre le soir en 30 minutes. Voilà le récit des circonstances ans lesquelles j’ai découvert que mon emploi était télé-travaillable.
16 Mars 2020 – Le lundi soir on nous dit de rentrer chez nous. A partir du Mardi matin, je vis dans mon salon. Je me souviens de la première semaine de confinement : d’un coup je suis à la maison, au bout de la table du salon, avec, part chance un ordinateur portable.

Me voici en train d’aller aux nouvelles, qu’est-ce qu’on fait ? on travaille, on se met en vacances forcées ? et tout de suite viennent les problèmes pratiques, qui a un téléphone ? qui a un portable ? Et les factures que j’ai laissées sur mon bureau, comment vais-je les payer ? Alors je découvre les nouvelles fonctions de l’ordinateur qu’on vient de m’installer et le fameux VPN. Le graal ! le lien qui permet d’accéder au bureau comme si on y était. Alors je me mets à payer mes factures, à retrouver mes fichiers. Les collègues également sortent petit à petit de l’ombre. Que d’heures passées au téléphone a bégayer sur un logiciel dont l’utilisateur habituel n’est pas joignable. Et puis après le VPN, voici zoom. La visio au bout de l’écran. Là on peut se revoir, retravailler ensemble. Au début les collègues sont un peu timides, mal installés sur leur canapé. Puis on s’équipe. Chacun trouve sa place. Et voilà au bout de 15 jours de confinement, la machine repart. Les prestataires aussi refont surface.
Et quel bonheur de profiter de cet exceptionnel printemps de 2020 depuis sa maison. J’échappe aux bouchons et je profite de la promenade de 1 km. Le temps passe et les habitudes s’installent. Les journées sont longues devant l’ordinateur mais la communication s’organise et finalement on se demande comment on faisait avant. Certains sont très inquiets de devoir reprendre le « présentiel ». D’autre n’attendent que cela.
Au bout du compte l’histoire n’est pas finie. Beaucoup d’organisations cherchent à capitaliser sur cette expérience. Les accords de télétravail, 2 jours par semaine, 3 jours par semaine, se multiplient. Comment faire vivre ce travail à deux vitesses quand le confinement n’est plus là ? c’est tout l’enjeu de la rentrée 2021.

Catherine T